Cette commission que préside Abdelllah Bouanou, membre du PJD, a débuté les débats sur cette loi sous ses angles budgétaires, sociaux et économiques.
Elle s'est donné une durée totale de 21 heures de débat, un calendrier réparti sur une série de séances avant de parvenir au vote définitif prévu fin novembre.
Ouvrant ce débat, le chef du groupe du PJD, Driss Azami, a appelé le gouvernement à la préservation des acquis macro-économiques, à la mise en œuvre rapide de la réforme de l'Education nationale et à la répartition des investissements sur d'autres régions, outre l'axe Casablanca-Rabat-Tanger.
"Nous ne voulons plus entendre de projets d'investissement à Tanger", a-t-il martelé.
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L'opposition, pour sa part, a été dure envers le gouvernement, estimant que le PLF 2019 ne répond pas totalement aux attentes des citoyens.
Le PAM a ainsi exprimé sa position négative à l'égard de ce projet à travers le député Salaheddine Abou Elghali, alors que l'Istiqlal, second parti d'opposition, s'est exprimé par la voix de Noureddine Mediane, chef du groupe parlementaire.
Le PLF 2019 table sur un taux de croissance de 3,2%, un taux d'inflation à 2,2% et sur une réduction du déficit budgétaire à 3,3%.
Les dépenses salariales pour les fonctionnaires s'élèveront à 112 milliards de dirhams, soit un tiers du budget global de l'Etat.