Nizar Baraka, que le Conseil national de l'Istiqlal a élu samedi 7 octobre à la tête du parti en remplacement de Hamid Chabat, est connu pour sa sagesse et sa capacité à gérer toutes les questions insolubles qui se présentent devant lui. C'est un grand intellectuel, un homme d'Etat dont la carrière professionnelle est riche.
Il est né le 6 février 1964 à Rabat où il a fait ses études primaires et secondaires.
Titulaire d’un Baccalauréat en 1981, il rejoint la Faculté de droit Mohammed V de l’Agdal où il obtient un diplôme en économétrie en 1985, avant de se rendre à l’Université Aix-Marseille (France) où il décroche un doctorat en sciences économiques en 1992.
Après avoir enseigné à la Faculté de droit Mohammed V-Agdal et à l’Institut national d’économie sociale, il rejoint le ministère des Finances en 1996 où il assumera plusieurs postes de responsabilité, dont celui de directeur-adjoint de la direction des études et des prévisions financières.
Nizar Baraka a été nommé par le roi Mohammed VI, en janvier 2012, ministre de l’Economie et des finances après avoir occupé le poste de ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des affaires économiques et générales. Nizar Baraka a rejoint les rangs du Parti de l’Istiqlal en 1981 et a été élu membre du conseil national du parti (1989), membre du comité central (1998), puis membre du comité exécutif en 2003.
Président de la commission économique et de la commission des relations extérieures du parti en 2009, il a supervisé la commission chargée de l’élaboration de la conception du parti sur la régionalisation avancée en 2010 et de l’élaboration du programme électoral du parti lors des communales de 2009 et des législatives de 2011.
Vice-président de l’Internationale démocratique africaine des partis du centre depuis 2005, Nizar Baraka est actif dans nombre d’associations et organisations nationales et internationales.
Nommé par le roi, en janvier 2005, membre du Comité Averroès pour le rapprochement entre les peuples marocain et espagnol, il a également contribué au Rapport du Cinquantenaire sur le développement humain.
Il est aussi membre du conseil d’administration du conseil déontologique des valeurs mobilières en 2004 et de l’Observatoire national du développement humain en 2006. M. Baraka est marié et père d’un enfant. Le roi Mohammed VI l'a nommé en 2013 président du Conseil économique, social et environnemental. Il a intégré le comité de pilotage de la COP22 en se chargeant du pôle scientifique.