La position de la communauté internationale quant à la non-reconnaissance de la pseudo «république», ou d’un quelconque droit du Polisario sur le territoire du sahara marocain qu’il soit maritime, terrestre, sous-terrain, ou aérien, ou encore sur la population et les ressources naturelles, reste immuable.
Il s’agit de la même doctrine adoptée par l’Union européenne, ses institutions judiciaires, législatives ou exécutives, rappelée dans les déclarations officielles, dans les accords et dans tout l’arsenal juridique régissant le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne.
Le dernier clou enfoncé dans le cercueil du Polisario et de ceux qui font la promotion de ses thèses fallacieuses est la déclaration de l’une des porte-paroles de l’Exécutif européen, en amont de la tenue fin novembre à Abidjan du 5e sommet réunissant Européens et Africains autour de stratégies communes, dans laquelle elle rappelle que l’UE ne reconnaît ni de jure ni de facto la «république» fantomatique.
Tout comme l’ONU, l’Union européenne ne reconnaît pas la pseudo «rasd». Elle ne reconnaît pas non plus le Polisario comme représentant de la population du Sahara. Ces constantes ont été d’ailleurs rappelées par le dernier arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne sur l’accord agricole Maroc-UE.
Elles l’ont été également à l’occasion de l’adoption en octobre dernier, à une large majorité (522 voix) par le Parlement européen, de l’accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens avec le Maroc. L’Algérie a d’ailleurs remué ciel et terre après l’adoption de cet accord et perd encore son temps à vouloir attaquer l’accord de pêche Maroc-UE.
A cette série de défaites à répétition, s’ajoute la vague des retraits de reconnaissance de la pseudo "rasd" qui déferle à la faveur d’une diplomatie marocaine entreprenante, proactive et décomplexée, qui se déploie en toute aisance à travers les quatre coins du monde, forte d’une vision royale avant-gardiste et d’une détermination inébranlable à aller de l’avant dans la modernisation du pays et dans le parachèvement de son intégrité territoriale dans le cadre de la souveraineté pleine et entière du Royaume, comme a tenu à le rappeler le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte: «aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité».
A cet égard, le Maroc continuera à investir les fora internationaux et à marquer sa présence à chaque rendez-vous mondial pour défendre la justesse de sa cause et ses intérêts et faire valoir ses droits, mais également à contribuer, en interlocuteur écouté et respecté, aux efforts et bons offices au service de la paix et de la prospérité dans le monde.
Quant à l’Algérie et ses diplomates, qui font de leur haine du Maroc un stratagème de promotion personnelle et un moyen de détourner l'opinion publique de la dure réalité de leur pays, le temps est venu de se rendre à l’évidence que les pétrodollars, le lobbying toxique et les déclarations à l’emporte-pièce ne servent plus à rien: "Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu'à la fin des temps".