Pour le RNI, son Congrès extraordinaire est légal

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Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a réagi jeudi 20 octobre à la "présumée illégalité" de la tenue de son Congrès extraordinaire prévu pour le 29 octobre prochain à Bouznika.

Le 20/10/2016 à 13h54

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) enchaîne les déclarations de précision. La formation politique est attaquée sur la "légalité" de l'organisation de son Congrès extraordinaire annoncé pour le 29 octobre courant à Bouznika.

Le Bureau politique du RNI tient à préciser que le règlement et les statuts permettent au président du parti de la Colombe "de convoquer à tout moment un Congrès extraordinaire".

"Nos détracteurs oublient sciemment le point qui permet au président de convoquer à tout moment opportun le Congrès extraordinaire", renchérit ce responsable au sein du RNI à Le360.

Il tente de balayer l'argument selon lequel le parti n'a pas le droit de convoquer plus d'un Congrès extraordinaire par an que si deux Congrès ordinaires ont déjà été tenus.

"C'est vrai que l’article 29 de notre règlement intérieur accorde le droit au Conseil national de convoquer une réunion d'urgence. La demande doit émaner des deux tiersd des membres, ajoute-t-il, mais à condition que deux Congrès ordinaires se soient déjà tenus".

Début 2016, le RNI avait organisé un Congrès extraordinaire afin de décider la prolongation du mandat du président sortant, Salaheddine Mezouar, en lui accordant la gestion de l'opération électorale jusqu’à l'après 7 octobre.

Les résultats médiocres obtenus aux législatives (27 sièges) par le RNI ont contraint Salaheddine Mezouar à démissionner, ouvrant ainsi le bal aux postulants.

Aujourd’hui, deux candidats sont en lice pour la présidence du RNI, dont Aziz Akhennouch qui vient de rejoindre le Bureau politique. Depuis 2012, le ministre de l’Agriculture sortant avait gelé son adhésion au parti.

L’autre prétendant à la direction du parti de la Colombe n’est autre que Rachid Sassi, un avocat de Rabat. C’est le même Sassi qui, en janvier 2010, lors du sacre de Saleheddine Mezouar durant le Congrès national du parti à Marrakech, avait tenté de briguer la présidence.

Me Rachid Sassi est membre du Conseil national du parti du RNI depuis 2007. En 2009, à l’issue des élections communales, il était devenu maire-adjoint de Rabat, aux côtés du socialiste Fathallah Oualalou.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 20/10/2016 à 13h54