«Je peux vous assurer que depuis l’époque du président Houari Boumediene, la position et le soutien les meilleurs et les plus fermes que nous ayons reçus sont ceux qui nous été témoignés ces jours-ci par l’Algérie», reconnaît M'hammed Khaddad, membre du secrétariat général du front séparatiste du polisario.
En effet, Abdelmajid Tebboune en avait annoncé la couleur dès son discours d’investiture en tant que président «élu», le 19 décembre 2019, quand il avait ouvertement attaqué le Maroc sur le registre sacré de son intégrité territoriale. Depuis, pas moins de cinq communiqués à la tonalité invariablement virulente ont été diffusés par le département du MAE Sabri Boukaddoum, qui n’a eu de cesse de ruer dans les brancards autour d’un sujet de souveraineté qui ne concerne pourtant nullement son pays, en l’occurrence l’ouverture de représentations consulaires africaines (et prochainement des États insulaires du Pacifique) au Sahara marocain.
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Force est de constater que le département algérien des Affaires étrangères, une fois n'est pas coutume, a (toujours) devancé le front polisario pour contester lui-même, qui plus est solennellement, les décisions spontanées, de surcroît souveraines, des pays africains ayant ouvert leurs consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, poussant l’ingérence jusqu’à prendre la décision du «rappel en consultations» de son ambassadeur en Cote d’Ivoire, pour soi-disant protester contre l’ouverture d’un consulat ivoirien à Laâyoune!
Il est donc bien loin, le temps de la «guerre» menée par procuration contre le Maroc via l’appendice séparatiste du régime vert-kaki, lequel s’est davatange enfoncé en démontrant, à travers ces attaques anti-marocaines frontales et néanmoins injustifiées, qu’il est la principale partie prenante au conflit créé autour du Sahara marocain du temps du défunt colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohammed Boukharrouba.
Autre épisode de cette escalade savamment orchestrée par le régime algérien, l’annulation, mercredi dernier, d’une visite prévue à Alger de la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya. Une décision attribuée faussement à de supposées «contraintes du calendrier» du ministre Boukaddoum, qui devait apparemment accompagner ce jour-là son patron Abdelaziz Djerad, premier ministre, lors une activité officielle dont la nature et l'objet sont restés indéterminés!!
Le dirigeant séparatiste M'Hammed Khaddad ne fait aucun mystère des vrais motifs de cette annulation: la prise de position de la MAE espagnole, Arancha Gonzalez Laya, à l’encontre de son collègue Nacho Alvarez, secrétaire d’État Podemos, composante de l’actuel gouvernement de coalition, en raison de l’entrevue qu’il a eu le 21 février, à Madrid, avec une prétendue «ministre sahraouie».
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Passons également sur la dernière sortie du président Tebboune lui-même sur les colonnes du quotidien français, le Figaro, où il a ouvertement accusé «le lobby marocain en France» de vouloir carrément «saborder les relations franco-algériennes»!! Passons également sur l'épisode des "documents officiels" dévoilés par le ministre Bourita, établissant qu'Alger a envoyé dernièrement des "invitations" à des pays pour les inciter à boycotter le prochain Forum Crans Montana, à Dakhla.
Au rythme et dans les proportions de cet acharnement algérien inhabituellement agressif envers le Maroc, surgit inévitablement la question de savoir pourquoi.
Décryptons: le peuple algérien venait de boucler la première année des manifestations enclenchées le 22 février 2019 pour chasser le régime militaire despotique, à la faveur d'une nouvelle république réellement démocratique et populaire. Après avoir essayé toutes les parades imaginables pour desserrer l'étau populaire, y compris celle liée au Coronavirus, -qui serait plus clément que le virus "Haqrouna" (issu du terme "hogra"!), selon la formule d'un cyber-activiste algérien!-, il ne reste pratiquement rien à ce régime retors pour se donner une seconde vie. À part une escalade envers son voisin de l'ouest, le Maroc, qu'il cherche à provoquer par tous les moyens, dans la tentative misérable de détourner l'attention du peuple algérien frère de ce pour quoi il investit les rues depuis maintenant plus d'une année, soit le départ définitif de tous les résidus du régime despotique, dont Abdelmajid Tebboune est la triste illustration.