Nabil Benabdellah, SG sortant du Parti du progrès et du socialisme (PPS), est à ce stade l'unique candidat pour le secrétariat général du parti du livre. Ses camarades devront passer, malgré cela, aux urnes pour que son élection soit entérinée. Une sorte de plébiscite pour que sa reconduction à la tête du parti soit définitivement approuvée même s'il a le soutien du congrès. Le 9e congrès national a approuvé, lundi, la composition du comité central du parti composé de 1.020 membres. Plus de 1.600 candidats sur 2.137 congressistes se sont présentés pour siéger au comité central du parti du progrès et du socialisme, soit 75% des participants au 9è congrès national du parti.
Après l'élection du comité central, le PPS qui tient depuis, vendredi dernier, son 9e congrès à Bouznika devait élire son nouveau secrétaire général. Deux candidats, Saïd Saâdi et M'hamed Grine, se sont retirés en protestation sur ce qu'ils ont qualifié de dépassements durant la préparation et au cours du congrès, alors que Nouzha Skalli, Aziz Drouch et Abdelhafid Oualalou l'avaient déjà fait, sans vagues à l'ouverture du congrès. Benabdellah avait déclaré en marge des travaux de ce congrès que le PPS restera un parti de gauche, indépendant et aux références socialistes. Il a également affirmé que l'accès du parti dans des postes de responsabilité n'a aucun sens sans la proximité de ses cadres avec les citoyens.