La prise d'otages a été suivie d'une fusillade dans ce centre que fréquentent, selon des sources sur place, la bourgeoisie kenyanne, des touristes, ainsi que des étrangers vivant au Kenya. La Croix rouge fait état de 15 morts. Les assaillants parleraient une langue non kenyanne, selon d'autres sources.
La police et l'armée sont intervenues en encerclent les lieux où des tirs et des explosions ont été entendues. La prise d'otages continue, selon ces sources. Un habitant de Nairobi a indiqué que les vols et attaques armées sont fréquents à Nairobi, rappelant que le Kenya figure au 3ème rangs des pays africains où l'insécurité sévit après l'Afrique du Sud et le Nigéria.
Une autre source n'écarte pas l'hypothèse que la prise d'otages meurtrière de samedi ne soit pas un acte de combriolage, mais une attaque. "L'objectif de l'attaque n'est pas connu pour l'instant et aucune partie ne l'a encore revendiquée", selon des informations en provenance de Nairobi. Selon une agence de presse internationale AP, les médias kenyans "parlent de voleurs ou de terroristes".
D'après un témoin cité par AP, les "assaillants auraient demandé aux musulmans de quitter les lieux, car les non-musulmans étaient visés. "Al-Chebab, un groupe rebelle islamiste somalien, avait averti à la fin de 2011 qu'il mènerait des attaques de grande ampleur à Nairobi en réponse à l'envoi de troupes kényanes dans le sud de la Somalie pour le combattre".