La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) réagit à un rapport de l’Ombudsman espagnol qui déplorait les conditions de détention des détenus espagnols dans les prisons marocaine. Celui-ci indiquait que le Maroc et le Pérou sont les pays où les détenus espagnols se plaignent le plus de leurs conditions d’incarcération.
Dans un communiqué parvenu à le360, la DGAPR explique que, contrairement à ce qui a été écrit dans le rapport de l’institut du Défenseur du peuple espagnol, les prisonniers espagnols bénéficient des visites de représentants diplomatiques de leur pays comme tout autre détenu étranger dans les prisons marocaines.
En plus, et au regard du contexte particulier de ces détenus qui se retrouvent emprisonné loin de leur pays, des facilitations particulières leur sont accordés dans le cadre de leur droit aux visites familiales. De même, ces prisonniers bénéficient des mêmes droits que les autres prisonniers, notamment quant à l’accès aux soins, soit à l’intérieur des prisons ou en cas d’hospitalisation.
Pour ce qui est des demandes de transfèrement, une seule et même procédure est appliquée pour l’ensemble des détenus étrangers, sans exception.
Dans sa réponse au dernier rapport du Défenseur du peuple espagnol, la DGAPR ajoute qu’elle n’a reçu, en 2016, aucune plainte d’un détenu espagnol pour mauvais traitement dans l’établissement pénitencier dans lequel il est incarcéré.