La Cour avait décidé en janvier dernier de séparer le dossier du mis en cause, poursuivi en état de liberté provisoire en raison de son état de santé qui ne lui permettait pas de se présenter aux audiences, de celui des autres accusés.
La Chambre criminelle près la Cour d’appel à Salé avait prononcé, le 19 juillet dernier, des peines allant de deux ans de prison ferme à la perpétuité à l’encontre de 23 accusés dans les événements liés au démantèlement du camp de Gdeïm Izik, qui étaient poursuivis pour "violences contre les forces publiques lors de l’accomplissement de leur fonction ayant entraîné des blessures".
Le procès de Gdeïm Izik s’était tenu devant la Chambre criminelle près la Cour d'appel à Salé, après la décision de la Cour de cassation d'annuler le verdict prononcé contre les mis en cause par le tribunal militaire en 2013.
Les événements de Gdeïm Izik avaient fait 11 morts et 70 blessés parmi les forces de l'ordre et quatre parmi les civils, ainsi que d'énormes dégâts matériels au niveau des établissements publics et des biens privés.