Le rejugement civil des activistes pro-Polisario impliqués dans la tuerie de Gdeïm Izik, -23 éléments des forces de l'ordre ayant été tués de sang-froid et dont les corps ont été profanés et mutilés-, a pris fin ce jeudi 15 juin.
Quant au verdict tant attendu, il sera rendu début juillet, selon Me Brahim Rachidi, avocat d'une des familles des victimes, cité par l'AFP.
A l'issue d'une audience mardi, le procureur avait requis de "lourdes peines sans les spécifier".
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"Le Parquet est persuadé que les pièces à conviction examinées confirment la culpabilité des accusés dont certains ont été pris en flagrant délit", a en effet déclaré à la presse le procureur général, Hassan Daki.
Pour rappel, en 2013, le tribunal militaire avait condamné à de lourdes peines les activistes mis en cause dans le carnage de Gdeïm Izik. Les peines sont allées de 20 ans à la réclusion perpétuelle.
En 2016, la Cour de cassation a annulé le verdict du tribunal militaire en décidant le rejugement des accusés devant une juridiction civile, en l'occurrence le tribunal de Salé.