Les avocats des accusés ont à nouveau soulevé des questions déjà résolues lors des séances précédentes notamment le fait de savoir si le collectif les familles des victimes a le droit ou non de se porter partie civile.
Il est à rappeler que la Cour a décidé au cours d'une précédente séance de répondre à cette question lors du débat de fond.
Dans une tentative de retarder le déroulement du procès, les avocats des accusés sont revenus ce mardi 24 janvier sur cette question en demandant à la Cour de formuler une réponse après délibération.
Toutefois, les incidents les plus graves ont été causés dans la salle du tribunal par les accusés et leurs familles. Ils ont tenté de politiser une nouvelle fois le procès en scandant à plusieurs reprises des slogans séparatistes. Le président de la Cour a eu du mal ce mardi matin à ramener le calme, au grand dam des familles des victimes et de leurs avocats.
Autre incident à relever: les prévenus ont refusé de rejoindre le box des accusés, violant ainsi les consignes de la Cour.
L'acteur principal de cette pièce de "théâtre" est Naâma Asfari.
Et pour finir, les accusés ont exigé de la Cour qu'elle leur fournisse des stylos et des feuilles de papier pour pouvoir "noter le déroulement du procès". Le débat sur ce sujet a duré près d'une heure.
L'avocat français Joseph Abraham, qui a fait preuve d'un manque de respect envers la justice marocaine, a continué au deuxième jour de la reprise du procès, à provoquer la Cour en s'adressant en français aux magistrats.