Abdelali Hamieddine est soupçonné d'homicide volontaire à l'encontre de Benaïssa Aït El Jid, du nom de cet étudiant assassiné dans des circonstances troubles, le 23 février 1993, à proximité de la faculté de droit Dar El Mehraz, à Fès.
"Abdelilah Benkirane n'assistera par à la reprise de ce procès", a affirmé un militant du PJD interrogé par Le360.
La présence à Fès, lors de la précédente audience de ce procès, de celui qui a été l'ancien chef du gouvernement, avait en effet été jugée indigne par beaucoup, Abdelilah Benkirane étant sorti d'un devoir moral de réserve et d'impartialité devant l'exercice de la justice, devoir auquel la haute fonction qu'il a occupée durant deux mandats devait pourtant l'assujettir.
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La reprise de ce procès est prévue ce mardi 12 février vers 12 heures, a-t-on indiqué sur place.
Devant la cour d'appel, située sur l'avenue Hassan II, Le360, présent sur place, a constaté la mise en place d'un important dispositif de sécurité, pour éviter tout accrochage entre les proches de la victime et des militants du PJD.
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Ces derniers prévoient de venir en nombre pour soutenir Hamieddine, membre éminent du Parti de Justice et Développement (PJD, à la tête de la coalition gouvernementale).
