Pour vendre ses dernières manœuvres suicidaires et continuer de faire croire aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf que la thèse séparatiste tenait toujours, le Polisario a fait appel aux médias algériens pour la diffusion de sa propagande. C’est ainsi que ces médias, officiels ou proches du pouvoir d’Alger, ont transmis et diffusé ce qu’ils ont qualifié de «manœuvres militaires du front Polisario». Le recours aux médias algériens et autres supports médiatiques financés par le lobby pro-Polisario, en Espagne et ailleurs, a pour objectif de manipuler les populations des camps, notamment les jeunes, les opposants et les cadres sahraouis unis au sein du mouvement «initiative sahraouie pour le changement».
Cependant, affirme le quotidien Al Ahdath dans son édition de ce mardi 2 janvier, cette vielle rengaine de retour aux armes contre le Maroc et son Sahara n’impressionne plus personne dans les camps. En effet, en dépit du recours aux médias algériens, la manœuvre n’a plus d’impact sur l’opinion publique locale.
C’est pourquoi le Polisario recourt à d’autres pratiques répressives et systématiques, pour faire taire les voix contestataires. Ces pratiques consistent en des accusations de trahison à l'encontre de personnes influentes au sein de l’appareil administratif du polisario. Mais, en dépit de ces politiques d'endoctrinement et de répression, fait remarquer le quotidien, les dirigeants du Polisario s’acheminent sûrement vers un isolement total, ayant perdu toute crédibilité auprès des habitants des camps.
La thèse de la représentativité du «peuple sahraoui» semble s'être effritée. D'ailleurs, les propagandes de guerre contre le royaume n’émanent que des services de renseignement algériens et des médias mobilisés à cette fin. Car, conclut le quotidien, eu égard à la conjoncture mondiale actuelle et aux changements rapides que connaît la région, la menace de guerre brandie par le Polisario est une pure fiction.