Les travaux de toute une longue journée, pendant laquelle la presse a été méprisée, n'ont pas pu départager les 1.000 congressistes. Le principal ordre du jour, à savoir le départ d'Ilyas El Omari de la tête d'un parti censé représenter le renouveau de la scène politique au Maroc, n'a même pas été discuté. Ce dernier, jouant la montre, a préféré tergiverser.
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Donc, d'un coup d'un seul, il a été décidé de ne pas trancher sur la question (dans les coulisses, il se dit que la décision finale sera prise en fonction de ce que le PJD va décider lors de son propre congrès, allez comprendre, NDLR). La préparation du Conseil national extraordinaire a été confiée à une commission regroupant des représentants d'instances internes, notamment le secrétariat, le Conseil national et trois membres du bureau.
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Lors de ce conseil extraordinaire, Ilyas El Omari a été appelé à dire s'il restait attaché ou pas à sa démission. Il n'en a rien fait, au motif que des partisans ont fait pression sur lui. Et ce ne sera même pas au cours du congrès extraordinaire que cette épineuse question sera tranchée. Selon les conclusions des travaux du Conseil national de ce dimanche 22 octobre, il faudra attendre un prochain Conseil national pour cela. D'ici là, le PAM sera dirigé par le secrétaire général adjoint, Habib Belkouch.