S'exprimant devant la Chambre des conseillers, lors de la séance hebdomadaire des questions orales, le ministre de l'Intérieur a également révélé qu'en 2018, dans le cadre de la lutte contre cette drogue aux nombreux effets néfastes, quelques 3.400 suspects ont été traduits devant la justice, soit aussi une hausse de 40% des défèrements devant les tribunaux, par rapport à 2017.
"Nous luttons à trois niveaux contre ce fléau, d'abord à la hauteur des postes frontaliers de Sebta et Melilla, ensuite le long des frontières de l'oriental, et en troisième lieu autour des établissements scolaires publics", a affirmé Abdelouafi Laftit devant les conseillers parlementaires.
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Répondant à un élu, le ministre a indiqué que le Maroc était "visé dans son unité" à travers ce trafic de psychotropes, et ce, depuis l'étranger.
Les élus ont implicitement évoqué les frontières algériennes. Abdelouafi Laftit a également estimé que la lutte contre le trafic de psychotropes était "l'affaire de tous, à savoir celles des services de police, des familles et des établissements scolaires".
"La sensibilisation des jeunes contre ce danger est de la responsabilité de tous", a martelé le ministre de l'Intérieur, indiquant que cette lutte ne devait pas se faire uniquement devant les écoles, mais aussi devant les endroits où se retrouvent les élèves, et qui sont des lieux de prédilection des trafiquants.