Le défunt était aussi un homme de culture. Pour Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées, "le Maroc a perdu un grand homme et un soutien indéfectible à la culture. Il a visité toutes les expositions organisées par la Fondation et il avait un amour indéfectible pour la personne de Sa Majesté le roi Mohammed VI. Sa dernière visite au Musée Mohammed VI de Rabat remonte à la première exposition consacrée à l’impressionnisme sur le sol africain, tenue du 9 avril au 31 août 2019".
Selon Abdelouahed Radi, ancien membre du Bureau politique de l'USFP et ancien président de la Chambre des représentants au moment de l'Alternance, "son décès est une grande perte pour le Maroc. Tout le monde lui reconnaît qu'il avait joué un grand rôle pour son pays et pour l'équilibre de la vie politique. Depuis son enfance, il a laissé des pages rayonnantes".
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Fathallah Oualalou, ancien membre du Bureau politique de l'USFP et ancien ministre des Finances dans le gouvernement de l'Alternance (1998-2002) affirme quant à lui que "nous avons perdu presque un siècle de notre Histoire dont les aspects les plus rayonnants. Il laisse beaucoup de choses derrière lui. Il a joué un rôle dans l'histoire de l'indépendance. Si Abderrahman a laissé un carnet au sujet de la lutte démocratique, la culture des droits de l'Homme au Maroc et dans le monde arabe. Il a été choisi par feu Hassan II pour conduire le gouvernement d'Alternance. Nous lui rendons un grand hommage pour ses grandes valeurs".
Pour Maître Brahim Rachidi, avocat, ancien député USFP et ami du défunt, "aujourd'hui, le Maroc perd un grand patriote qui a marqué l'Histoire grâce à son abnégation et son amour pour son pays en scellant un pacte historique avec feu Sa Majesté le roi Hassan II. Le gouvernement d'alternance qu'il a conduit en tant que Premier ministre socialiste a contribué à l'édification d'un Maroc moderne, démocratique ouvert et respectueux des droits de l'Homme. Je perds un frère, un ami avec lequel j'ai eu des rapports francs durant 50 ans".