La tourmente dans laquelle se trouvent actuellement les organisations internationales des droits de l’Homme a ravivé les critiques que le fondateur de Human Rights Watch (HRW), Robert Bernstein, avait proférées contre cette ONG dans une tribune qu’il avait publiée dans le New York Times, le 20 octobre 2009. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mardi 9 août, que Bernstein avait accusé les dirigeants de cette ONG d’avoir dévoyé sa principale mission en les qualifiant d’être «moralement corrompus». Des propos qui confirment les véritables visées de la campagne menée contre le Maroc, depuis longtemps, par cette organisation qui utilise des agents de l’intérieur. D’honorables correspondants qui constituent une cinquième colonne au service de HRW et d’Amnesty International.
Autant dire que les organisations internationales des droits de l’Homme et ceux qui en tirent les ficelles ne se soucient aucunement du sort des citoyens marocains, ukrainiens ou même russes. Car leurs rapports truffés de mensonges constituent un moyen de pression sur les régimes qui refusent de se soumettre et ambitionnent de renforcer leur souveraineté politique, économique et culturelle. Les réactions de soutien à ce rapport émanant de parties hostiles montrent que le HRW s’est empêtré dans une guerre par procuration, révélant ainsi sa volonté préméditée de nuire au Maroc. D’autre part, la guerre russo-ukrainienne a également traîné dans la boue Amnesty International quand elle a publié un rapport soutenant Moscou et accusant l’Ukraine de mettre en danger la population civile.
Le quotidien Assabah souligne que la directrice d’Amnesty International en Ukraine, Oksana Pokalchuk, a annoncé sa démission, samedi dernier, pour protester contre le soutien de cette ONG à la Russie. Très remonté, le président ukrainien a accusé Amnesty de chercher à amnistier la Russie en plaçant la victime et l’agresseur sur le même pied d’égalité. Ce rapport a levé le voile sur les approches partiales de cette organisation, qui procède exactement comme HRW dans son traitement des droits de l’Homme dans certains pays, et plus particulièrement au Maroc. Les réactions de protestation ne se sont pas limitées au front intérieur national, puisque de nombreuses voix se sont élevées à l’étranger pour dénoncer les allégations de ces rapports tendancieux.
C’est le cas notamment de l’Observatoire arabe des droits de l’Homme qui a condamné les mensonges et les fausses informations figurant dans le rapport de HRW. Mais, contrairement à l’Ukrainienne Oksana Pokalchuk qui a démissionné pour protester contre ce rapport qui ciblait son pays, les rapports de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) sont incroyablement durs envers le Maroc. C’est d’autant plus aberrant que «personne ne se dresse contre ces pseudos marocains qui sont devenus des sources d’informations mensongères pour toutes les ONG internationales. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces informations partiales sont fournies systématiquement dans le but de ternir l’image du royaume», conclut le quotidien Assabah.