Ce sont là deux cinglantes gifles qui ont été administrées simultanément au polisario et à son parrain algérien.
Hier, mardi, le Parlement européen a en effet adopté, à une écrasante majorité, l’accord de pêche avec le Maroc, mais aussi – et c’est très important –il a rejeté, à une majorité tout aussi écrasante, la demande de renvoi de cet Accord devant la Cour de justice de l'UE.
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Si le vote franc et massif de l’Accord Agricole, le 16 janvier dernier, a été marqué, le jour même, par une visite à Rabat de Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour des Affaires étrangères et la politique de sécurité, le vote de ce mardi 12 février a été dûment accompagné par le rejet par la Cour européenne d’un recours du polisario contre le mandat du Conseil de l’UE pour négocier l’accord de pêche.
En effet, ce recours (désespéré), introduit par le polisario, alors que le Maroc et l’UE négociaient déjà leur accord, vient d’être rejeté par la Cour qui l’a jugé "irrecevable".
La Cour en a profité pour donner une véritable leçon de droit aux avocats du polisario. Puisqu’en plus de faire "succomber" la requête –pour reprendre les attendus du jugement, la Cour a condamné le polisario à supporter non seulement les frais de justice à ses dépens, mais aussi ceux engagés par le Conseil de l’UE et de la Commission européenne dans cette procédure mort-née.
Certes, ce n’est pas la première fois que la Cour européenne inflige ce triste sort aux requêtes du polisario.
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On peut penser que ce dernier est désormais habitué aux refus. Sauf que là, c’est un zéro pointé, sur toute la ligne... Du haut de la tour de son vain entêtement, le polisario n’a décidément rien appris de ses défaites successives.