Ce qui s’est passé lundi 1er juillet 2019 à l’Office de l’ONU à Genève est certes scandaleux mais n’est surtout pas «un fait isolé». Ce monsieur Boudjemaa Delmi, par qui ce nouveau scandale est arrivé (agression à l’encontre d’un groupe d’acteurs associatifs marocains unionistes), compte à lui seul bien des antécédents gravissimes, dont le dernier en date remonte à mercredi 27 février.
Le360 avait alors taillé en pièces ce pseudo-diplomate qui s’est auto-converti en «PARRAIN» (au sens mafieux du terme) du front séparatiste du polisario, alors qu’il est censé défendre les intérêts du peuple algérien frère.
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Une vidéo, qui avait été mise en ligne par le360, montrait ce très respectable ambassadeur dicter lui-même, à l’instar d’un chef de gang!, la «ligne de conduite» à adopter par un bataillon de zouaves séparatistes, à leur tête cette représentante du front polisario dénommée Oumaima Abdeslam, pour tenter de ternir l’image du Maroc, en instrumentalisant la noble cause des droits de l’Homme!
Pour se faire une idée exacte de ce "diplomate", il suffit de rappeler son pedigree du temps où il officiait en tant que SG du ministère algérien des Affaires étrangères (2009-2012). Le pamphlet alors écrit et publié par les fonctionnaires du MAE algérien est on ne peut plus édifiant.
«Ce haut fonctionnaire s’est livré au vu et au su de tout le monde à une tâche inédite au sein du Ministère des Affaires Etrangères : celle de la gestion du parking, jouant les chefs de parc, attribuant les places, délivrant les contraventions, sifflant… sans même se rendre compte des immenses dégâts causés par cette intrusion personnelle dans ce qui relève des attributions d’autres responsables de rang subalterne», avaient alors dénoncé les pétitionnaires.
Mais passons, car là n’est pas la question. Les agissements de ce monsieur Boudjemâa Delmi, disions-nous plus haut, remettent sur le tapis bien d’autres actes tout aussi violents à l’encontre des Marocains.
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Souvenez-vous: le 18 mai 2017, lors d’une réunion à Saint Vincent et les Grenadines, Caraïbes, du Comité des 24 de l’ONU, le dénommé Soufiane Mimouni, directeur général au ministère algérien des Affaires étrangères (soit le numéro 3 dans l’ordre hiérarchique après le ministre et le SG), avait agressé physiquement le diplomate marocain, Mohamed Ali Khamlichi, qui occupe le poste d’adjoint de l’ambassadeur du Maroc à Sainte-Lucie.
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Rendu fou furieux par la présence des élus du Sahara marocain, qui participaient pour la première fois à cette réunion de l'organisme onusien, le numéro 3 du Département algérien des Affaires étrangères avait fait usage de ses muscles et donné un coup de poing à son homologue marocain. L’image qui nous était alors parvenue de la «scène de crime» montrait le diplomate marocain affalé par terre et sans mouvement!
Deux ans plus tôt encore, mi -avril 2015, un autre incident non moins grave survenu à Nouakchott venait nous édifier davantage sur les méthodes «clean» utilisées par ces "diplomates" algériens pour tenter misérablement de nuire à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc.
La gravité de l’incident a été telle que Nouakchott avait vite expulsé le diplomate algérien, accusé d’avoir démarché un «journaliste» mauritanien pour imputer à son pays l’intention de porter plainte auprès de l’ONU contre le Maroc, qui s’est vu attribuer l’accusation mensongère de «vouloir noyer en drogues» son voisin du sud!
Pitoyable!