Le parti de l’Istiqlal a fait un rétropédalage sur son soutien à la proposition de calcul du quotient électoral sur la base des inscrits sur les listes électorales. Si, aux yeux du secrétaire général du parti de la Balance, Nizar Baraka, la méthode actuelle de calcul de voix est injuste et inégale, il estime en revanche qu’il est impossible de revoir le mode de scrutin cette année, parce que le temps ne le permet pas, tout en regrettant le retard de l’amendement des lois électorales.
Dans sa livraison du 15 janvier, Al Ahdath Al Maghribia rapporte que Nizar Baraka craint “le report des lois électorales”. Car, selon lui, la scène politique connaît beaucoup d’incertitudes, tandis que le citoyen a perdu confiance en celle-ci ainsi que dans la gestion gouvernementale, comme il l’a déclaré lors de son passage dans l’émission Confidences de presse de 2M.
Pour le secrétaire général de l’Istiqlal, reporter les lois électorales et débattre du quotient électoral et des listes des jeunes et des femmes ne fait que repousser le centre du débat. “Bien-sûr que c’est important d’en discuter, mais ces questions-là n’importent pas le citoyen qui craint pour son gagne-pain et son avenir, surtout après la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19”, nuance-t-il sur le plateau de la chaîne.
Nizar Baraka est catégorique: “Les Marocains sont intéressés par la santé, par l’éducation, par l’emploi et les sources de revenu. Aujourd’hui, il faut se concentrer sur les programmes électoraux, et non pas sur les débats marginaux”.
L’intervention du secrétaire général du parti de l’Istiqlal intervient après le passage du premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Driss Lachgar, dans la même émission. Celui-ci avait déclaré que 99% des partis politiques représentés au parlement étaient pour le calcul du quotient électoral sur la base des inscrits, en référence au PJD, qui est en faveur du maintien de l’actuel système calculé sur la base des votes valides.