Cette rencontre, présidée durant deux jours par le président du CNDH, Driss Yazami, a permis à tous les INDH venus des quatre coins du monde d'identifier et de mettre en place des mécanismes de recours en cas de violation des droits de l'Homme par les entreprises et d’en faciliter l'accès aux victimes.
Dans ses recommandations, le colloque a aussi appelé à la consolidation des pouvoirs des INDH pour que leurs décisions soient prises en considération par les gouvernements notamment ceux du Sud.
Dans une déclaration à Le360, M. Yazami a souligné que les deux jours de cette rencontre ont permis un échange d’expériences et de bonnes pratiques des INDH en matière de gestion des plaintes et investigations dans ce domaine.
"Au terme de ces échanges, il est apparu que ces INDH ont des expériences très avancées par rapport à cette thématique".
Mais, selon une des recommandations ces organisations "font face à des défis notamment en matière de manque de moyens et d'expertises sur les questions émergentes liés à l'environnement, aux problèmes extra territoriaux (des multinationales qui échappent à des contrôles juridiques), aux lacunes juridiques au niveau national et international ainsi qu'à la faiblesse de gouvernance de certains Etats (corruption, justice, administration...".
A l’issue des travaux de ce colloque, le Centre de formation que le CNDH vient de créer devait abriter la réunion du groupe de travail du Comité international de coordination de l'ONU (CIC) des INDH sur les droits de l'Homme et les entreprises. Le CIC est actuellement présidé par le Maroc.