A Genève, le ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme défendra les acquis en matière de respect des droits de l'Homme. Il s'attaquera intelligemment à l'obstination du régime algérien, le seul à s'entêter à ne pas vouloir admettre les efforts que le Maroc a accomplis dans ce domaine.
Mustapha Ramid, avocat rompu à ce genre d'exercice, inculquera une nouvelle leçon de réalisme au régime algérien moribond et à ses rares adeptes, qui portent toujours crédit aux affabulations du voisin de l'Est, apprend-on de source gouvernementale.
En mai dernier, depuis la même tribune de Genève, le responsable gouvernemental avait battu en brèche les mensonges algériens. Il avait répondu brillamment aux recommandations, en ce qui concerne le respect par le Maroc des droits de l'Homme, défendant le bilan du gouvernement. Il avait notamment réitéré la ferme volonté du Maroc "de poursuivre sa coopération et son ouverture sur tous les mécanismes des droits de l’Homme des Nations unies".
Alger n'a jamais répondu à la moindre ouverture dans ce sens. Aucun rapporteur de l'ONU n'a jusqu'ici foulé le sol algérien, et ce contre la volonté de la légalité internationale, notent les observateurs. C'est dire que le Maroc n'a pas de leçons à recevoir du régime militaire algérien.