Tout ce qui peut dénigrer et taper sur l'Etat est bon. Ces deux blocs radicaux ont fait bon ménage lors de ce congrès auquel ont été invités d'autres petits partis nationaux de la gauche radicale, tels que la Fédération de gauche démocratique, des syndicats dont ceux de l'UMT de Miloudi Moukharek, de la CDT de Noubir Amaoui et du Syndicat de l'Enseignement supérieur.
Des ONG de défense des droits de l'homme comme l'AMDH n'ont pas raté cette occasion. D'autres partis politiques venant d'Amérique latine et d'Europe ont participé à l'ouverture de ce congrès, a rapporté Assabah dans sa version de ce week-end des 16-17 juillet.
Le parti Podemos d'Espagne, le parti communiste français et des partis de gauche de Palestine et de Turquie ont eux aussi assité au congrès.
Selon un responsable d'Annahj, Majid Radi, cité par le quotidien, la fête a également regroupé Hamma Hammami, leader du Parti communiste des ouvriers de Tunisie, également candidat du Front populaire pour la prochaine présidentielle tunisienne.
Assabah nous apprend que Hamma Hammami a demandé aux organisateurs d'Annahj Addimocrati d'assurer sa protection rapprochée durant sa visite au Maroc.
Majid Radi a regretté par ailleurs que le secrétaire général adjoint du Front populaire de libération de la Palestine "n'ait pu se rendre au Maroc faute d'un visa qu'il n'a pas pu obtenir du consulat du Maroc à Beyrouth".
Le responsable d'Annahj Addimocrati a insisté d'autre part sur le fait que son parti n'a reçu aucun soutien financier des autorités. "L'organisation du congrès a été financée à travers les cotisations de ses membres", a-t-il affirmé.
Pour sa part, le secrétaire national d'Annahj Addimocrati, Mustapha Brahma a appelé, lors du congrès, ses militants à élargir l'implantation du parti dans les régions en vue de permettre une émergence de cadres politiques régionaux compétents et de défendre les aspirations et les intérêts des citoyens.
