Les discussions butent actuellement sur deux principaux points: la question de la gratuité de l'enseignement supérieur, et celle de l'enseignement des matières scientifiques en langues étrangères.
Les divergences restent encore profondes sur ces deux sujets, y compris au sein de la majorité composant la coalition gouvernementale.
Du côté de l'opposition, l'Istiqlal rejette la proposition du gouvernement de faire payer aux familles les plus aisées des frais d'inscription dans les facultés et les écoles d'enseignement supérieur, alors que les députés du Parti Authenticité et Modernité (PAM -opposition) et ceux du Rassemblement National des Indépendants (RNI -coalition) militent de concert pour que les matières scientifiques soient enseignées dès le lycée en langues étrangères, en en particulier en français et en anglais.
Un consensus n'a pas encore été trouvé au sujet de ces points litigieux.
L'adoption par la commission parlementaire de l'Education nationale du projet de loi dans sa globalité n'est donc pas encore acquise.
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Le doute persiste donc encore sur les chances de voir ce texte définitivement adopté en séance plénière, mercredi prochain, date de la clôture de la séance parlementaire d'octobre.
Saïd Amzazi, ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur, reste quant à lui confiant.
"Nous aspirons, a affirmé le ministre en réponse à une question posée par Le360, à ce que ce projet de loi-cadre de la réforme [de l'enseignement, Ndlr] soit adopté avant la clôture de la séance parlementaire, car nous avons besoin de cette loi pour avancer dans la mise en oeuvre de la réforme".