La réunion s’est ouverte dans une atmosphère houleuse. Plusieurs partis politiques avaient l'espoir de résoudre cette question de l'apprentissage des matières scientifiques en langues étrangères, pour faire passer, en commission parlementaire, le projet de loi sur la réforme de l’enseignement.
Mais le groupe des députés islamistes du Parti de la Justice et du Développement a, de nouveau, demandé le report de cette réunion et sollicité auprès du président de la commission, Mohamed Mellal, issu de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP –coalition gouvernementale), que les débats préliminaires se déroulent à huis-clos, c’est-à-dire en l’absence des journalistes.
Cette demande a sollicité un véritable tollé de la part des députés USFP, ainsi que des élus du Parti Authenticité et Modernité (PAM –opposition) et de l'Istiqlal (opposition).
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Devant cette impasse, le président de la Commission a annoncé le report des travaux à une date indéterminée.
Dans les couloirs de la Chambre des représentants, Le360 a appris que la réunion qu'a présidée hier matin, mercredi 3 avril 2019, le président de la première chambre, Habib El Malki, en présence du ministre de l'Education nationale, Saaïd Amzazi, et des chefs des groupes parlementaires, n'a abouti à rien.
Aucune avancée n’a pu être enregistrée dans la recherche d'un consensus sur l'enseignement des matières scientifiques en langues étrangères.
Plusieurs députés du PJD persistent et signent, et s'opposent fermement à ce que les sciences ne soient plus enseignées en langue arabe.