Driss Yazami a réaffirmé également que la torture au Maroc n'a jamais été systématique regrettant la poursuite de cas isolés, se félicitant que la justice s'implique davantage pour mettre fin à l'impunité.La séance d'ouverture de ce forum consacré à la question de la torture a eu lieu en présence de Mbarka Bouaida, ministre déléguée aux Affaires étrangères avec la participation de Mark Thomson, secrétaire général de l’Association internationale pour la prévention de la torture (APT) et de Juan Méndez, rapporteur spécial sur la torture. Ce dernier avait rédigé un rapport sur le Maroc en 2013. Y participe aussi Mohamed Auajjar, ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU à Genève.
La rencontre de Marrakech qui se déroule sur deux jours, a pour thème : "Mise en œuvre de la Convention contre la torture : partage des meilleures pratiques et des expériences en matière de prévention de la torture pendant la garde à vue dans la région MENA".
Dans son allocution, Mbarka Bouaida a assuré que la torture et les mauvais traitements au Maroc sont interdits par notre constitution et nos lois. C'est pourquoi le Maroc a signé la Convention internationale contre la torture en 1994 et ratifié le protocole additif à cet accord en novembre 2014. Elle a conclu que le Maroc est plus que jamais engagé dans la fin de l'impunité.