Régularisation des migrants: réception des demandes dès ce 15 décembre

Le360

La Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc a tenu ce mercredi sa première réunion de travail sur instructions du roi. Il a été décidé d’ouvrir les bureaux pour la réception des demandes dès ce jeudi 15 décembre. Les détails.

Le 14/12/2016 à 13h12

La Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc se met au travail, deux jours après les instructions royales pour le lancement de la deuxième vague de régularisation des migrants.

Cette Commission s’est réunie ce 14 décembre 2016 au siège du ministère de l’Intérieur pour arrêter les modalités de lancement et de mise en œuvre de cette deuxième phase d’intégration dans le cadre d’une démarche humaniste, respectueuse des Droits de l’Homme et protectrice des catégories vulnérables, indique un communiqué du département de l’Intérieur.

«La deuxième phase d’intégration capitalisera sur le succès et les acquis de l’opération précédente initiée en 2014 en reconduisant les mêmes critères d’éligibilité raisonnables et équitables qui y ont été adoptés et qui permettront de régulariser le plus grand nombre de migrants dans la continuité d’une politique migratoire solidaire et inclusive», ajoute le communiqué de l’Intérieur. 

Qui est éligible?

Selon le ministère de l’Intérieur, les migrants éligibles à cette deuxième phase de régularisation sont les suivants:

- Des étrangers conjoints de ressortissants marocains.

- Des étrangers conjoints d’autres étrangers en résidence régulière au Maroc.

- Des enfants issus des deux cas susvisés.

- Des étrangers disposant de contrats de travail effectifs.

- Des étrangers justifiant de cinq ans de résidence continue au Maroc.

- Des étrangers atteints de maladies chroniques.

«Dans ce sens, dès le jeudi 15 décembre, des bureaux des étrangers chargés de recevoir les demandes de régularisation seront ouverts au niveau de chaque province et préfecture et mobiliseront les ressources humaines et logistiques appropriées nécessaires à la réussite de cette opération», ajoute le ministère de l’Intérieur.

La même source précise que les Commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, et ce dans le cadre d’une approche participative.

«Une Commission de suivi et de recours, présidée par le CNDH, sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales, afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires», conclut le communiqué.

Par Le360
Le 14/12/2016 à 13h12