Le parti du progrès et du socialisme (PPS) serait le grand perdant du prochain remaniement ministériel qui devait intervenir avant la rentrée parlementaire, prévue le deuxième vendredi du mois d’octobre.
En effet, selon le quotidien Assabah, qui rapporte cette information dans son édition du week-end des 24 et 25 août, le parti du Livre pourrait être débarqué du navire gouvernemental. L’information a été confirmée au quotidien par des sources au bureau politique du parti. Ces sources ont fait savoir que l’absence du parti dans l’architecture du prochain Exécutif cadre avec les précédentes déclarations du secrétaire général du parti, Nabil Benabdellah, quand il avait prévu la chute du gouvernement avant d’achever son mandat.
Ce qu’a confirmé une autre source proche du secrétaire général du parti. «Nous n’avons aucun problème à quitter le gouvernement», a indiqué cette source, non nommée par le quotidien, soulignant la fierté du travail accompli par le parti depuis le gouvernement El Youssoufi. Toutefois, la même source garde un espoir de rester au gouvernement: «Tout est possible. Nous pouvons quitter le gouvernement ou y rester en proposant d’autres profils pour piloter d’autres départements».
Alors que le PPS se trouve sur un siège éjectable, l’Union constitutionnelle (UC) pourrait poursuivre l’aventure gouvernementale jusqu’à la fin du mandat. Cette hypothèse est avancée par le quotidien en soulignant que le Rassemblement national des indépendants (RNI) aura besoin de sa présence pour renforcer le groupe parlementaire de la Colombe. Ce nombre de sièges au parlement sera mis à profit par le président du RNI lors des consultations pour former le nouveau gouvernement, fait remarquer le quotidien. Mais, jusqu’à présent, indiquent les sources du quotidien, les consultations n’ont pas encore démarré. «Nous attendons», a déclaré le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser. Et en attendant, les supputations vont bon train.