Akhbar Al Yaoum, dans son édition de lundi 18 mai courant, restitue le climat qui a caractérisé les débats. Avant le début de la réunion consacrée spécialement à la question du remaniement, le Chef de gouvernement a protesté contre la parution d’articles relatifs au départ des deux ministres dans la presse en raison des fuites au Secrétariat du parti. Akhbar Al Yaoum révèle que le débat a achoppé en premier lieu sur l’idée de savoir si le PJD devait ouvrir ses portes à des technocrates, une piste écartée. Les présents ont aussi évoqué l’utilisation de la première liste des ministrables, mais cette proposition a été également écartée. Autre idée soulevée, l’absorption du département de l’Enseignement supérieur par le ministère de l’Education nationale. Autre information rapportée par Akhbar Al Yaoum : le choix des candidats ne correspond pas aux prédictions. Le journal indique que le souverain devrait procéder en début de semaine à la nomination des deux ministres. Beaucoup de travail attend le successeur de Mohamed Choubani car plusieurs textes législatifs doivent être prêts avant les élections.
De son côté, Assabah publie un article au ventre de sa Une titré : «La liste des ministres dans la poche de Benkirane », allusion faite à la volonté de respecter les règles de la discrétion d’usage. D’après la publication, la liste serait composée de quatre noms. Et d’ajouter que Benkiane veut voir le nom d’une femme figurer dans celle-ci. Le quotidien a donné le nom des candidats du Mouvement populaire appelés à remplacer les deux ministres sortants. Driss Maroun devrait succéder à Mohamed Ouzzine et Khalid Berjaoui à Abdelaâdim El Guerrouj à la tête du département de la Formation professionnelle. La liste englobe aussi deux candidats présentés par le PJD.
Le suspense qui a duré des mois approche de sa fin.
