Sous le thème «Policycrise, polymonde», la conférence de Tanger a regroupé, outre des experts en géopolitique, des économistes, des banquiers et plus de 80 représentants de pays, dont des ministres, des anciens Premiers ministres et ex-ministres des Affaires étrangères.
«Nous avons décidé de vous octroyer ce prix pour les efforts que vous avez menés en faveur de la paix et du développement en Afrique», a déclaré le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, en remettant la distinction à Azali Assoumani, dont le pays est un ami du Maroc.
Dans la tribune, une photo de famille a immortalisé l’évènement en regroupant les deux hommes aux côtés du ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, et du ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara.
À cette occasion, le chef de l’État comorien n’a pas tari d’éloges envers le leadership du roi Mohammed VI, un souverain «éclairé, visionnaire et bâtisseur d’un Maroc moderne», a-t-il dit. «Nous saluons le rôle que joue le roi du Maroc en faveur de notre continent», a-t-il affirmé sous les applaudissements nourris de la nombreuse assistance qui a participé à la clôture des 15èmes MEDays.
«Durant mon mandat, en tant que président de l’Union africaine, qui se termine en février prochain, j’ai contribué à apaiser notamment l’impact de la crise Russie/Ukraine sur la sécurité alimentaire en Afrique, pour réussir l’intégration de l’Afrique au sein du G20 et pour faire avancer le débat pour l’obtention d’une place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU», a souligné Azali Assoumani dont le pays soutient l’intégrité territoriale du Maroc. Ce soutien est illustré par la présence d’un Consulat général des Iles Comores à Laâyoune.
Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus, a enchaîné ses propos sur la première cause nationale en évoquant «le holdup que constitue la présence de la république fantoche RASD au sein de l’Union africaine». L’intervenant a rappelé que la 15ème session des MEDays a abrité la réunion de 24 signataires de représentants de pays africains, qui ont réaffirmé leur appel à l’expulsion de cette entité aux mains d’Alger qui ne «répond à aucun critère d’un État libre, souverain et légitime».
Le président de l’Institut Amadeus a par ailleurs cité l’appui qu’accorde le Roi, président du Comité islamique Al Qods à la cause palestinienne. Il a appelé à la nécessité de création d’un État palestinien dans ses frontières de 1967 vivant aux côtés d’Israël et ayant Jérusalem-Est pour capitale.
Enfin, le ministre Younes Sekkouri est intervenu en dernier lieu de la clôture en développant le bilan de l’Exécutif ainsi que les principales réformes qu’entreprend le gouvernement sous la conduite du Souverain dans des secteurs socio-économiques variés.