«Pour une école de la citoyenneté et de l’intégration». Tel est le slogan sous le signe duquel va démarrer la rentrée scolaire 2019-2020, qui aura lieu à partir du jeudi 5 septembre prochain, selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 19 août.
Cette rentrée sera le premier test grandeur nature pour la mise en œuvre de la loi-cadre N°51.17, récemment votée dans la douleur, loi réformant le système de l'éducation, surtout dans son volet introduisant l’enseignement en français des matières scientifiques.
Par ailleurs, le quotidien Al Akhbar rappelle que l’autre défi de la prochaine rentrée scolaire réside dans la résolution du conflit entre le ministère de l’Education nationale et les enseignants contractuels, conflit qui a failli conduire, il y a juste quelques mois, à une année blanche à cause des sit-in interminables de ces derniers.
Ainsi, une source au sein du département de Saaid Amzazi aurait confié au quotidien arabophone que les dernières retouches sont en train d’être apportées à un programme ambitieux visant à intégrer quelque 20.000 enseignants contractuels, des cycles primaire et secondaire, à la fonction publique. Un concours sera ainsi organisé à cet effet chaque fin d’année scolaire au niveau des académies régionales d’éducation et de formation, où ces enseignants sont sous contrat de formation.
Cette «fonctionnarisation» massive des enseignants contractuels est d’ailleurs prévue par la nouvelle loi-cadre 51-17 relative à la réforme de de l’éducation, dont l’article 38 dispose qu’en vue de sa réussite, le «système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique doit être doté de ressources humaines compétentes», suffisantes et géographiquement bien réparties.