Le gouvernement d’union nationale va-t-il voir le jour à Skhirat? C’est en tout cas le vœu exprimé par le chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul), Bernardino Leon, à l’issue des travaux de la 3ème réunion du dialogue inter-libyen, clôturés hier jeudi à Alger, en présence du ministre algérien des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel.
En proie à une guerre civile, la Libye compte actuellement deux gouvernements et deux Parlements, l’un à Tripoli, non reconnu, et l’autre dans l’est du pays, élu et soutenu par la communauté internationale.
Pour rappel, les rivaux libyens avaient tenu, à la mi-avril 2015, un quatrième round de pourparlers au cours duquel ils avaient discuté des arrangements de sécurité pour stopper les combats et fixé les termes de mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour mettre fin à la division politique qui continue de déchirer le pays.