L’ouverture de représentations consulaires africaines au Sahara marocain fait enrager le front séparatiste du polisario, au point de verser dans l’injure et le mépris racistes envers les ressortissants subsahariens dont le «délit» est d’être simplement d’une autre couleur de peau. Dans un communiqué, diffusé depuis Las Palmas, la soi-disant «représentation sahraouie » affirme «dénoncer la présence de milliers de citoyens africains à Laâyoune», jugeant leur présence comme étant «asphyxiante pour la population sahraouie locale», voire pour celle des îles Canaries!
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Le front polisario cherche ainsi misérablement à instrumentaliser la présence africaine au Sahara marocain pour remonter les autorités insulaires canariennes contre le Maroc, faisant miroiter l’épouvantail d’un potentiel raz-de-marée "noir" vers l’archipel espagnol. «Ces migrants sont utilisés comme un moyen de chantage par les autorités d’occupation marocaines à l’encontre de leurs homologues canariennes», estime tendancieusement le front de la honte, oubliant à l’insu de son gré que les frères africains se trouvent par dizaines de milliers à travers l’ensemble du Royaume du Maroc, où nombre d’entre eux sont régularisés et jouissent des mêmes droits que leurs frères marocains, contrairement à l’Algérie où ils sont traités avec mépris, quand ils ne sont pas refoulés pour des raisons délirantes, dont la «transmission de maladies sexuellement transmissibles»!
C’est sous ce même prisme raciste que nos frères africains sont perçus aussi par le front polisario, celui-là passé champion dans les pratiques d’esclavage d’un tout autre âge, comme en atteste ce poignant cri de détresse lancé par cette ressortissante mauritanienne (voir vidéo ci-contre).
Alger-polisario, fausse "vocation" africaniste", vraie imposture raciste ! Ce dérapage raciste incommensurable vient ainsi mettre à nu le faux-vrai discours africaniste dont Alger et son pendant polisarien écument les tribunes de l’Union africaine, qui a commis l’erreur stratégique d’intégrer en son sein, au tout début des années quatre-vingt, une entité qui, à l’instar de son mentor algérien, continue de traiter par-dessus jambes des Subsahariens pour l'abominable raison qu’ils sont d’une tout autre couleur de peau.
Un discours africaniste que contredisent, de jour en jour, les agissements d’un régime algérien viscéralement haineux et d’un front séparatiste qui continue de pratiquer l’esclavage, comme peuvent en témoigner les Harratines mauritaniens souvent employés comme «esclaves» chez les "maîtres" séparatistes.
Passons outre la très sombre page de "la chasse à l'homme noir" opérée par le régime algérien depuis 2015, sur fond de violences racistes à l'encontre des migrants subsahariens. Cette "initiative" inqualifiable avait été "accueillie" par une vague d'indignation non seulement au sein des pays membres de l'Union africaine, qui ont pu, in fine, se rendre d'eux-mêmes à l'amère évidence du caractère affreusement raciste du régime algérien, la communauté internationale avait décrié dans son ensemble cette politique ségrégationniste envers "l'homme noir"!
Pas plus tard qu'en 2018, le commissaire algérien à la Paix et à la sécurité (UA), lé dénommé Ismaïl Chergui, avait fait l'objet d'une enquête pour avoir pratiqué une forme d'"appartheid professionnel" envers ses consoeurs de couleur noire. Sa double mandature à la tête de ce mécanisme stratégique de l'organisation panafriciane restra à tout jamais marqué par cette discrimination envers les femmes africaines.
Autant que ses maîtres vert-kaki terrés au luxueux Club des pins, à Alger, artisans de la pire offense qui ait jamais été faite durant l'époque moderne aux frères africains.