L'arbitrage -qu'il ne faut pas prendre au sérieux-, a été évoqué par Al Ahdath Al Maghribia qui, dans son édition de ce jeudi 19 octobre 2017, affirme que "la question des retraites continue d'alimenter la polémique". Le quotidien casablancais, qui fait allusion au prétendu arbitrage royal demandé par Habib El Malki, avance que "des sources, au sein de la Chambre des représentants, ont démenti l'envoi, par le président, d'une correspondance en ce sens au cabinet royal, afin de trouver une solution à ce problème".
Selon Al Ahdath Al Maghribia, pour sortir de la crise, les groupes parlementaires et le bureau de la Chambre des députés se seraient mis d'accord sur un délai de réflexion de trois à six mois. Il semble ainsi que, pour assurer la survie de cette caisse, les députés devront "cotiser jusqu'à l'âge d'une retraite fixée à 63 ans". "Cette solution est la plus plausible, tous les groupes l'ayant acceptée, y compris le PJD qui s'est montré un farouche adversaire", souligne le quotidien casablancais.
A rappeler que la Caisse nationale de retraites et d'assurances (CNRA), relevant de la CDG, a déclaré, via une lettre au bureau de la Chambre des représentants, ne plus pouvoir verser les pensions de retraites à compter du 1er octobre, en raison d'un lourd déficit budgétaire. Le déficit de cette caisse s'élève actuellement à 30 millions de dirhams.
A noter que, parmi les mille anciens députés, figurent les élus des législatures de 2011 et 2016, soit environ 200 ex-députés. Un ancien débuté perçoit généralement une pension de 5.000 dirhams (une cotisation personnelle de 3.000 dirhams, le reste correspondant à la part de la Chambre des représentants). Ce député, quel que soit son âge, reçoit sa pension dès la fin de son mandat.