L’opération lancée par le Maroc le 14 août dans la région de Guerguerat, se poursuit selon le but qui lui a été tracé initialement. Dix jours après le travail de ratissage et de nettoyage de cette région de toute activité de contrebande, le Maroc entame les travaux de goudronnage de la route reliant cette région du sud marocain au nord de la Mauritanie.
Il s’agit ainsi de la deuxième phase d’une opération destinée à sécuriser cette région marocaine frontalière de la Mauritanie, envers et contre toutes sortes de trafics (armes, voitures volées, drogue, cigarettes de contrebande), sans compter la menace que font planer sur cette région les groupes terroristes en provenance de Syrte (base arrière de l’«Etat islamique» d’Abou Bakr Al-Baghdadi, du nord du Mali (Aqmi, Ansar Eddine, entre autres) et du Niger (Boko Haram).
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Avec la route de 3,5 Km qui est en cours de goudronnage, au long de laquelle seront installées des caméras de surveillance, le Maroc barre la route devant toute activité de contrebande et verrouille toute possibilité d’incursion d’éléments terroristes, sécurisant ainsi sa frontière sud avec la Mauritanie et, par la même occasion, le contingent de la MINURSO, qui ont fait récemment l’objet de menaces d’attaque de la part du chef des «Al Mourabitoune», le polisarien de Daech dénommé Adnane Abou Walid Al-Sahraoui.
Le Polisario, dont les connexions avec la nébuleuse terroriste s’activant dans la région sahélo-saharienne ne sont plus à démontrer, se voit ainsi tirer le tapis sous les pieds, d’où ses gesticulations ces derniers temps. Gesticulations destinées plutôt à la «consommation intérieure» puisque le front n’a aucune marge de manœuvre, ni militaire (la région étant sous contrôle marocain), ni diplomatique (démenti cinglant apporté par l’ONU aux allégations de violation de l’accord de cessez-le-feu du 15 octobre 1991) …
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Les rumeurs ébruitées par le Polisario sur l’envoi de commandos vers la région de Guerguerat trahissent le désarroi du front séparatiste par rapport à la projection marocaine au-delà du mur de sécurité, battant ainsi en brèche cette inénarrable théorie des «zones libérées» !
Vous avez dit "libérées"?