Safi: des élus du PJD, du RNI et de l’Istiqlal devant la justice pour corruption

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Revue de presseKiosque360. L'affaire est très suivie par l’opinion publique, à Safi. Des élus du PJD, du RNI et du PI sont poursuivis devant la justice pour corruption électorale… Montant du pot-de-vin: 700.000 DH! Les mis en cause sont accusés de tentative de corruption d’un élu du PAM.

Le 25/01/2016 à 01h28

Des dirigeants et élus relevant du parti de l’Istiqlal (PI), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti de la justice et du développement (PJD) seront déférés, lundi 25 janvier, devant la Cour d’appel de Safi, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du jour. Ils sont en effet accusés d'avoir tenté de corrompre un élu du Parti authenticité et modernité (PAM). Et le journal d’ajouter que le coordinateur provincial du RNI, Omar Kerdoudi, le secrétaire provincial du PJD et président du conseil provincial de Safi, Said Ouahidi, et le milliardaire et dirigeant istiqlali, Abdelmajid Moulim, notamment, ont ainsi été convoqués pour répondre aux questions du juge d’instruction. L’affaire porte, selon la même source, sur la tentative de corruption de l’élu Issam Ajrid, du PAM. Une tentative de corruption d'un montant de 700.000 DH, destinée à s'assurer le vote de l'élu pour l’alliance du PJD, du RNI et du PI, ainsi que l'élection du milliardaire Abdelmajid Moulim, membre du PI et président du conseil provincial de Safi. Al Akhbar avait déjà rendu publique la teneur de 28 communications téléphoniques, dûment inscrites dans des procès-verbaux faisant état de tractations pour corrompre l’élu du PAM, ainsi que des termes de l’accord et des moyens de faire parvenir le montant du pot-de-vin en question, remis au secrétaire provincial du PJD. Cette tentative de corruption électorale a provoqué une division manifeste dans les rangs du PJD au niveau de la province de Safi, renchérit le journal qui rappelle la montée en force de plusieurs voix appelant à la suspension de Said Ouahidi de toutes ses fonctions partisanes, jusqu’à ce que la justice ait dit son dernier mot, conclut le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 25/01/2016 à 01h28