Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a réitéré, à New York, l’engagement du Royaume à trouver une solution politique définitive au différend régional artificiel autour du Sahara. Une solution qui repose sur l’initiative marocaine d’autonomie dans le cadre de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Maroc. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 22 septembre.
Dans son intervention, au nom du Maroc, à la 77e Assemblée générale de l’ONU, le Chef du gouvernement a affirmé que le plan d’autonomie proposé par le Maroc reste la seule et unique solution à ce différend. Par ailleurs, Akhannouch a souligné que «cette initiative qualifiée par bien de pays de sérieuse et réaliste jouit, depuis sa présentation en 2007, du soutien du Conseil de sécurité et de plus de 90 États».
Cela d’autant plus, rapporte de son côté le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son numéro du même jour, que, comme l’a justement précisé le Chef de l’Exécutif, sur le terrain, les provinces du Sud vivent au rythme d’une dynamique de développement irréversible dans le cadre du nouveau modèle de développement lancé en 2015. Les populations de la région, poursuit le quotidien, participent pleinement à toutes les étapes de mise en œuvre de ce modèle, à travers leurs représentants démocratiquement élus dans les Conseils des deux régions du Sahara.
En citant toujours le Chef du gouvernement, Al Ahdath Al Maghribia relève que la participation agissante des populations du Sahara dans tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle témoigne de leur attachement à la marocanité du Sahara.
Le Chef du gouvernement a également réitéré le plein soutien du Maroc aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel visant à relancer le processus des tables rondes dans le même format et avec les mêmes participants. Et cela, en vue de parvenir à une solution politique réaliste et durable, basée sur le compromis, conformément aux résolutions des Conseils de sécurité, notamment la 2602.
De son côté, le quotidien Assabah note que le Chef du gouvernement a souligné que «la participation de l’Algérie, avec sérieux et bonne foi, au processus des tables rondes, au même titre que sa responsabilité avérée dans la création et le maintien de ce différend artificiel, est une condition sine qua non pour parvenir à un règlement définitif à cette question».
Il a de même appelé, toujours selon Assabah, la communauté internationale à inciter l’Algérie à répondre aux appels du Conseil de sécurité lancés depuis 2011, pour permettre au HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) de procéder au recensement et à l’enregistrement de la population séquestrée dans les camps de Tindouf. En évoquant justement ce sujet, relève Al Ahdath Al Maghribia, le Maroc a de nouveau fait part de sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire catastrophique et l’état de non-droit que vivent les populations des camps de Tindouf.
L’Algérie, en flagrante violation du droit humanitaire international, a cédé ses pouvoirs sur cette partie de son territoire à des milices séparatistes armées aux liens avérés et confirmés avec des réseaux terroristes dangereux dans la région du Sahel.