Satisfecit à l’issue des entretiens tenus hier vendredi 29 juin à Rabat entre le secrétaire d’Etat adjoint US, John J. Sullivan, et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Celui que vient d’exprimer le Département d’Etat américain, via son site officiel, se félicitant du «partenariat stratégique de longue date entre les Etats-Unis et le Maroc».
Dans son communiqué, diffusé à l’issue de la rencontre entre Bourita et John J. Sullivan, le Département d’Etat américain fait une place de choix au dossier du Sahara et particulièrement l’Initiative du Maroc pour l’octroi d’un statut d’autonomie aux provinces du sud marocain, jugeant que cette approche «pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara occidental à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité».
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«Le plan d’autonomie du Maroc est sérieux, réaliste et crédible», avait en effet souligné le secrétaire d’Etat américain, John J. Sullivan, réaffirmant le soutien de son pays aux efforts des Nations unies pour trouver "une solution politique pacifique, durable et mutuellement acceptable» au conflit créé autour des provinces sahariennes marocaines.
Evoquant la coopération bilatérale, le Département d’Etat américain s’est par ailleurs félicité des acquis réalisés à l’échelle politique, économique, militaire et sécuritaire, soulignant le «rôle important» joué par le Maroc dans la lutte contre le terrorisme.
Il faut noter que les déclarations de soutien du secrétaire d'Etat américain, John J. Sullivan, n'ont pas été appréciées par Alger, où le haut responsable US a effectué une visite jeudi dernier. Les dirigeants algériens ont reproché au "partenaire (américain) exceptionnel" de cantonner le périmètre de coopération au seul et unique volet sécuritaire! D'ailleurs, nos confrères n'ont pas manqué d'exprimer leur déception de voir leur pays sollicité uniquement sur le front antiterroriste alors qu'il misait sur une coopération renforcée sur le plan économique pour tenter de remédier à la crise financière qui frappe le voisin de l'est de plein fouet depuis 2014 en raison du plongeon des cours de pétrole.
Mais plus grande est leur frustration quant aux perspectives prometteuses de la coopération tout azimut entre Washington et Rabat, notamment à l'échelle politique, économique et militaire.