Depuis le dur revers essuyé dans la zone d’El Guerguarat, ses multiples échecs militaires, politiques, diplomatiques et la perte de sa prétendue légitimité juridique, le Polisario a complètement perdu le Nord. Il n’investit plus que dans des bruits médiatiques qui se retournent toujours contre ses dirigeants, dans le camp des séquestrés de Tindouf.
Ainsi, à l’occasion de la première tournée dans la région du nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, les milices du Polisario sont montées au créneau pour parler de guerre. Et ce n’est qu’une vieille rengaine, quand la réalité sur le terrain montre que les passages sont sécurisés et que le transport de marchandises se déroule dans des conditions normales, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 11 janvier.
Cette manœuvre n’est orchestrée par les séparatistes du Polisario, soutenus, financés et armés par l’Algérie, que pour braquer les projecteurs sur la région et tenter de vendre l’insécurité, rapporte Al Ahdath. Par ailleurs, l'objectif est de provoquer des obstacles pour parasiter le déplacement que s'apprête à effectuer dans la région, dans quelques jours, Staffan de Mistura.
Mais, d’après les sources du quotidien, ces manœuvres sont vouées à l’échec, car le dossier du Sahara marocain s’achemine vers une solution politique définitive dans le cadre de l’autonomie sous souveraineté marocaine. D’ailleurs, souligne le quotidien, c’est sur cette base d’autonomie sous souveraineté marocaine que s’effectuent toutes les initiatives dans le but de trouver un terme à ce conflit artificiel qui n’a que trop duré.
Le quotidien ajoute que cette tournée, qui s’effectue dans le cadre de la résolution onusienne 2602, mènera le diplomate onusien Staffan de Mistura à Rabat, dans les camps de Tindouf, en Algérie et, enfin, en Mauritanie. Et, avant de se rendre dans la région, font savoir les sources du journal, Staffan de Mistura a tenu une réunion avec le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et a eu un entretien téléphonique avec le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Vershinine.