Nouveau rebondissement dans la crise provoquée par Ban Ki-moon avec les autorités marocaines. Après le report de la présentation de son rapport devant le Conseil de sécurité, prévue initialement à la mi-avril, des bruits de couloir en provenance des Nations unies indiquent que le SG sortant de l’ONU pourrait se désister et en confier la tâche à l’un de ses adjoints.
Selon la même source, ce possible désistement s’expliquerait par la perte de crédibilité du SG de l’ONU, pointé au sein du Conseil de sécurité pour sa partialité dans le dossier saharien.
En effet, que reste-t-il à ajouter par ce même SG après avoir grillé toutes ses cartes en se rangeant du côté de la partie adverse ? Est-il encore besoin d’énumérer, l’un après l’autre, ses fameux péchés capitaux lors de son déplacement le 5 mars à Tindouf ? Qualifier le Sahara marocain de "territoire occupé", brandir à Tindouf le fameux «V» en signe de victoire, s'incliner devant le fanion de la «RASD» comme si cette entité était membre des Nations unies, appeller à un congrès de donateurs au profit du Polisario (malgré son implication avec les galonnés algériens dans le détournement d’aide humanitaire internationale), mettre sous le boisseau la question du recensement de la population de Tindouf (en dépit de l’appel du Conseil de sécurité) …
Ban Ki-moon a perdu toute crédibilité dès lors qu’il s’est rangé du côté de la partie adverse manquant ainsi à son devoir de neutralité et d’objectivité tel que défini par l’article 100 des Nations unies.