Le départ d'Evo Morales, après 13 ans de pouvoir autocratique, a été définitivement scellé dans la soirée du mardi 12 novembre, avec l'investiture (validée par le Tribunal constitutionnel) de la Sénatrice de droite, l'avocate Jeanine Añez, en tant que présidente par intérim.
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"Dieu a permis que la Bible entre à nouveau au Palacio (...) Notre force est Dieu, notre pouvoir est Dieu", a clamé cette avocate, 52 ans, devant une assemblée parlementaire acquise, exception faite des élus du Mouvement pour le socialisme (MAS), le parti de l'ex-dictateur Evo Morales, qui s'est exilé au Mexique.
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Première décision prise par la nouvelle président de Bolivie, et elle n’est pas des moindres: elle a reconnu le nouveau président de la république du Venezuela, Juan Guaïdo (ami du Maroc), renforçant ainsi l’isolement du satrape de Caracas, Nicolas Maduro, autre grand soutien du front séparatiste du polisario, et du régime algérien en rupture de ban.
Autant dire que l’étau se resserre davantage autour des quelques régimes latino-américains allaités au biberon de l'utopie chaviste, dont la république du Venezuela et celle de Cuba, réputés être "amis historiques" du régime militaire algérien et (surtout) des pétro et gazo-dollars algériens.
Ce recul accentué des dictatures en Amérique Latine, dont celle de l’ex-timonier de la Pax (capitale de la Bolivie), le soit-disant socialiste Evo Morales, ouvre ainsi grande la voie à la transition tant espérée vers la démocratie.
À cet effet, il faut noter que les États-Unis ont été les premiers à reconnaître, par la voix de son Secrétaire d’État, Mike Pompeo, la nouvelle présidente de la république de Bolivie. «Les États-Unis appuient la sénatrice bolivienne Jeanne Áñez dans ses nouvelles fonctions de présidente par intérim, en vue d’assurer la transition de la Nation bolivienne vers la démocratie», a réagi en premier Mike Pompeo, via son compte Twitter.
Du côté du Maroc, on attend (toujours) une réaction officielle favorable à l’investiture de la sénatrice de droite, en tant que présidente par intérim de la république de Bolivie.
L'avènement de la droite bolivienne au pouvoir ne peut qu'être bénéfique au Maroc, particulièrement sur le front de défense de son intégrité territoriale.