L'Iran et la Syrie de Bachar Al-Assad veulent ouvrir un nouveau front contre le Maroc, en instrumentalisant le mouvement palestinien marxiste-léniniste créé par Ahmed Jibril, en l'occurence le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, basé à Damas). C'est en tout cas ce que laisse percevoir cette création, pas plus tard que le 20 septembre courant dans la Bande de Gaza, du "Comité palestinien de solidarité avec le peuple sahraoui".
Le FPLP, qui s'est illustré par son rangement inconditionel aux côtés du boucher de Damas, Bachar Al- Assad, contre le peuple syrien frère, est soutenu financièrement et militairement par le régime des mollahs iraniens. Ce soutien iranien s'est fortement renforcé au profit de ce mouvement blacklisté comme étant une "organisation terroriste" par les Etats-Unis, depuis que le mouvement islamiste palestinien, Hamas d'Ismaël Hanyeh et de Khaled Michaâl, ont refusé de cautionner la folie meurtrière de Bachar Al- Assad, s'aliénant, ainsi, l'appui matériel et militaire de Téhéran.
En contrepartie, le mouvement d'extrême-gauche palestinienne, FPLP, accepte de faire le jeu de Damas et de Téhéran, envers et contre les régimes arabes modérés, dont le Maroc, appelés désormais à contrer les manoeuvres suscpetible de provenir, sous l'instigation d'Alger, de l'axe dit de la "résistance", dont le Hezbollah qui est à la solde des Mollahs iraniens.
La visite du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, le 25 avril dernier à Damas, s'inscrit dans le cadre de cette nouvelle orientation, devenue claire et nette après le refus d'Alger de voter une résolution arabe considérant le Hezbollah de Hassan Nasrallah comme étant "une organisation terroriste".
La création de ce soi-disant "comité palestinien de solidarité avec le peuple sahraoui" s'inscrit dans le cadre de cette guerre menée par Alger, Téhéran et Damas, contre les intérêts marocains. Par cet acte, cet "axe du mal" veut créer la confusion entre la "cause palestinienne" et celle fabriquée de toutes pièces, cette fausse "cause du peuple sahraoui". Un amalgame dangereux que le Maroc, toutes tendances confondues, est appelé à affronter, via la diplomatie parlementaire et associative, en démasquant ses promoteurs algériens, iraniens et syriens qui veulent instrumentaliser la juste cause palestinienne à des fins politiciennes crasses.