Un nouveau témoignage à charge contre la chimère séparatiste entretenue par Alger et le Polisario. Celui de l’écrivain espagnol Jose Mariia Lizundia qui, dans une tribune publiée hier vendredi sur le site d’information «La Provincia», démonte ce «mythe créé par des étudiants sahraouis dans des universités marocaines au début des années 70, ainsi que par des militaires et fonctionnaires franquistes, des gauchistes, des nationalistes et des journalistes (espagnols) éblouis par tout ce qui a trait à la gauche révolutionnaire».
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«La cause sahraouie est un produit de la Guerre froide», explique l’écrivain espagnol, précisant que le Sahara n’a jamais été «un espace géopolitique propre», mais toujours un territoire faisant partie du Maroc. Pas plus que ne l’a été ce soi-disant «peuple sahraoui», souligne encore l’auteur espagnol pour qui il convient de parler plutôt de «tribus et de factions auxquels l’ONU se réfère comme des populations et non pas un peuple».
En somme, des précisions géo-historiques nécessaires pour comprendre la nature et les enjeux d’un conflit, considéré à juste titre comme le «dernier vestige» de la tristement célèbre époque stalinienne.
Or, n’est-ce pas la matrice idéologique qui continue d’animer l’oligarchie «kakie» algérienne et son pendant stalinien qu’est le front Polisario. Cette entité est une "organisation totalitaire" qui pratique encore l’esclavagisme dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, souligne l’écrivain et avocat espagnol, Jose Mariia Lizundia.
Esclavagisme, séquestration, détentions arbitraires, jugements extrajudiciaires et humiliations au quotidien au vu et au su de toute une population privée du droit à disposer d’elle-même et de s’exprimer librement dans ce bagne à ciel ouvert que sont les camps de Lahmada-Tndouf.
Seul hic dans l'analyse du néanmoins excellent écrivain et analyste espagnol, le rôle de l'Algérie véritable partie prenante dans ce conflit plus que quarantenaire. L'on aurait souhaité en effet un éclairage sur l'implication directe dans ce conflit des apparatchiks algériens, depuis l'époque de l'ancien colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Ben Brahim Boukharrouba, jusqu'à celle actuellement du président Abdelaziz Bouteflika, en passant par les autres militaires qui se sont succédé à la tête du régime dictatorial algérien (Chadli Benjedid, Liamine Zeroual, etc). Car les communistes et certains intellectuels de gauche espagnols ont contribué à créer le Polisario, mais c’est l’Algérie qui le nourrit et le maintient sous perfusion.