Cinq nouveaux ex-ministres africains viennent de signer l’Appel de Tanger, portant ainsi le nombre des signataires à 23. Ils demandent l’expulsion pure et simple de la république fantoche du Polisario de l’Union africaine, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son numéro du lundi 20 novembre.
D’après le quotidien, après que les cinq nouveaux responsables africains représentant leurs pays lors de la dernière édition du Forum MEDays, tenu à Tanger, aient apposé, vendredi, leur signature en bas de l’Appel de Tanger, les 23 signataires de l’Appel se sont retrouvés, samedi, à Marrakech.
Ces anciens ministres ont, à nouveau, appelé à rectifier une grande erreur commise en 1984, lorsque les membres de l’Organisation de l’Unité africaine ont accepté le Polisario parmi les membres de l’organisation, devenue aujourd’hui l’UA.
Lors de cette deuxième réunion de suivi, tenue le 17 novembre, les signataires se sont félicités de l’impact continental et de la dynamique suscités par cet Appel, qui a abouti à l’élargissement du nombre des signataires de 16 à 23 pays africains depuis son lancement.
Le processus de l’Appel de Tanger, rappelle Al Ahdath Al Maghribia, a été initié le 4 novembre 2022. Aujourd’hui, les signataires se félicitent de son impact à l’échelle de tout le Continent. Ils ont exprimé leur volonté de le renforcer davantage tout en réitérant leur engagement à continuer à œuvrer pour l’exclusion urgente de la pseudo-Rasd, une entité non-étatique, des rangs de l’Union Africaine.
Les anciens Premiers ministres et ex-ministres africains, signataires de cet Appel, ont, par ailleurs, estimé que cette expulsion est légitime d’un point de vue légal. Cependant, elle ne doit, en aucun cas, être considérée comme un objectif inatteignable parce qu’elle s’inscrit dans une dynamique continentale et internationale favorable où le réalisme et le pragmatisme prévalent.
Cela dit, cette initiative représente, de même, un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara marocain.
«Il est temps de se mettre du côté du Maroc, pour appuyer sa cause légitime et réparer une erreur qui a duré longtemps, entravant le développement du continent africain», soutient Luís Filipe Tavares ancien ministre des affaires étrangères du Cap Vert, cité par le quotidien.
Plusieurs autres intervenants ont réaffirmé leur plein engagement et leur totale mobilisation pour la réalisation de l’objectif de l’expulsion de la pseudo-Rasd de l’Union Africaine.
L’engagement croissant en Afrique en faveur de la marocanité du Sahara a été également salué par les signataires. Et cet Appel en soi, conclut le quotidien, représente une parmi les victoires éclatantes de la diplomatie marocaine.