La première cause nationale a naturellement occupé une place centrale dans le 20e Discours du Trône, prononcé hier, lundi 29 juillet, par le Roi Mohammed VI. Le Souverain a saisi cette occasion renouvelée pour réaffirmer, solennellement et fermement, la souveraineté totale du Royaume sur ses provinces sahariennes. «La célébration de la Glorieuse Fête du Trône est l’expression la plus éloquente de notre attachement indéfectible à la marocanité de notre Sahara, à notre unité nationale et à notre intégrité territoriale. Elle est aussi l’affirmation solennelle de notre souveraineté pleine et entière sur l’ensemble du territoire du Royaume», a en effet souligné le souverain, en relevant que «les acquis engrangés par notre pays aux plans onusien, africain et européen sont pour Nous un motif de fierté».
Vous avez bien lu: «les acquis engrangés par le royaume aux plans onusien, africain et européen sont pour Nous un motif de fierté».
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Or, faut-il pour autant dormir sur ses lauriers face à un ennemi qui attend au détour, à l’affût de la moindre brèche pour tenter de nuire à la cause sacrée des Marocains?
Pas de répit donc, ni de relâche, la mobilisation reste de mise, tout comme elle l’a toujours été, depuis le serment de la glorieuse Marche verte, pour continuer de mettre en échec les manoeuvres ourdies inlassablement à l’autre bout de la frontière Est du Royaume, par une partie résolument hostile, qui continue de livrer au Maroc «une guerre à l’usure» sous toutes les formes, via la mobilisation de moyens financiers faramineux, aux dépens du peuple algérien frère, diplomatiques, voire militaires, au profit d’une entité fantoche, au nom d’un prétendu «droit à l’autodétermination» qui, en le cas d’espèce, devrait passer plutôt et nécessairement par la levée du blocus imposé aux compatriotes sahraouis séquestrés depuis plus de quarante sur le sol algérien.
Une triste réalité sur laquelle la communauté internationale commence à ouvrir les yeux, à la faveur d’un sursaut de conscience remarqué et remarquable, en Europe comme en Amérique Latine, en passant par l’Afrique, et que vient traduire cette avalanche de revers et de désaveux tout aussi cinglants les uns que les autres, infligés au "front de la honte" et à son mentor algérien, en proie à une révolution populaire audacieuse depuis le 22 février 2019.
Fort de l’unanimité indéfectible du peuple autour de la marocanité du Sahara, de ses vaillantes et valeureuses Forces armées royales, toutes composantes confondues, le Royaume du Maroc continue de faire le choix civilisé du dialogue pour solder ce conflit inutile inventé de toutes pièces par un régime algérien viscéralement haineux. «La position de principe du Royaume est claire: la souveraineté pleine et entière du Maroc dans le cadre de l’initiative d’autonomie est la seule et unique voie envisageable pour parvenir au règlement souhaité», a réaffirmé le Roi, catégorique.
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En un mot comme en mille, la souveraineté du Maroc sur son Sahara n'est pas négociable. Un message clair et ferme que la partie ennemie doit bien assimiliser, pour ne pas manquer le rendez-vous avec l'offre historique d'autonomie, et rien que l'autonomie, seule alternative au contentieux saharien, à la base du processus de dialogue engagé en 2007 à Manhasset, sous l'égide des Nations unies.
La balle est donc dans le camps de la partie adverse, qui ne peut plus tourner le dos à l'offre de réconciliation et à «la paix des braves».
«Aussi, nous réaffirmons notre engagement sincère à garder la main tendue en direction de nos frères en Algérie, fidèles en cela aux liens de fraternité, de religion, de langue et de bon voisinage, qui unissent depuis toujours nos deux peuples frères», a encore une fois exhorté le Souverain.