Un nouveau clou vient d'être planté au cercueil de la "RASD", au lendemain de l'expulsion manu militari mercredi 27 septembre de la présumée "ambassadrice de la "RASD", la dénommée Khadijetou El Mokhtar, par les autorités péruviennes. "L'Alliance du Pacifique a décidé de retenir la carte entière du royaume du Maroc", apprend le360 auprès d'une source diplomatique.
L'Alliance du Pacifique, bloc commercial latino-américain fondé par le Chili, la Colombie, le Mexique et le Pérou, et comprenant 52 autres Etats admis à titre d'observateurs, décide ainsi de reconnaître formellement la marocanité du Sahara à travers cette décision historique.
Cette décision a une portée à la fois politique et commerciale. Politique, parce qu'elle annihile de facto le mythe du "Sahara occidental" comme étant une zone de conflit en reconnaissant clairement son appartenance au royaume du Maroc. Commerciale, parce qu'elle ouvre désormais la possibilité des échanges commerciaux avec le Maroc à travers tout son territoire, y compris et surtout le Sahara marocain.
Créée le 28 avril 2011 à Lima, capitale du Pérou, l'Alliance du Pacifique, qui compte des Etats bordant tous les pays de l'océan Pacifique, a pour objectif de favoriser le libre-échange avec «une orientation claire vers l'Asie» et l'intégration économique. Les quatre pays fondateurs de l'Alliance du Pacifique représentent près de 36% du PIB latino-américain. S'il était compté comme un seul pays, ce groupe de nations serait la sixième économie mondiale dans le monde, avec un PIB de plus de 3 billions de dollars.
D'où l'importance politique et économique pour le Maroc de la décision de l'Alliance du Pacifique, qui regroupe des poids lourds économiques tels que le Japon, la Chine, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis, ainsi que trois des cinq pays du Marché commun du Sud (Mercosur) et un membre de la communauté Alliance bolivarienne pour les peuples d'Amérique (ALBA).
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