La résolution appuie ainsi le processus politique basé sur les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution "politique juste, durable et mutuellement acceptable" à ce différend régional, tout en louant les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel à cet égard.
Le texte souligne que la solution à ce différend doit se baser sur les efforts consentis et les faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité.
Cette référence renvoie directement à l’initiative marocaine d’autonomie qui est le seul fait nouveau depuis 2006, et enterre définitivement tous les plans désuets antérieurs à cette date.
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En outre, le texte appuie les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007 qui ont consacré la prééminence de l’initiative d'autonomie présentée par le Maroc, saluée par l'Organe exécutif des Nations Unies et l'ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional.
La résolution soutient également les recommandations de la résolution 2414 adoptée le 27 avril 2018 par le Conseil de sécurité, qui appelle à faire des progrès dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara marocain, qui repose sur le compromis.
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L’adoption de cette résolution par l’Assemblée générale intervient un jour après la fin de la table ronde de Genève qui a été marquée par la participation, pour la première fois, de l’Algérie en tant que partie principale au processus politique concernant le Sahara marocain, et ce, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité.
Cette table ronde a également été marquée par la participation au sein de la délégation marocaine de Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Mme Fatima Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de Smara, en tant que représentants démocratiquement élus par les populations du Sahara marocain.