Après Bruxelles, Kigali et New York, le Polisario et l'Algérie essuient un nouvel échec, et pas des moindres, au Congrès américain.Assabah rapporte ainsi, dans son édition de ce mardi 27 mars, que le Congrès américain vient de voter le budget fédéral pour 2018. Dans ce qui est l'équivalent américain de notre Loi des Finances, figure une rubrique d'assistance aux pays alliés où l'on retrouve principalement des pays de la région MENA, dont le Maroc.
Pour ce qui est du Royaume, et pour la deuxième année consécutive, cette assistance américaine, dont le journal ne spécifie pas le montant, inclut les régions du Sahara marocain.Assabah affirme que le Congrès américain a voté ce volet de l'assistance au Maroc, pour l'ensemble de son territoire, malgré les gesticulations de deux congressmen, membres du lobby polisaro-algérien, qui avaient essayé de jouer les trouble-fête en introduisant une requête selon laquelle des consultations préalables devaient être menées par le Département d'Etat avec la Minurso, avant le vote.
L'administration Trump et ses alliés au Congrès sont plus soucieux de la situation de l'économie américaine que des "guéguerres marginales", explique Assabah. Surtout quand ces escarmouches concernent l'un de ses alliés de premier plan dans la région.
Pour Driss Legrini, professeur de droit et de relations internationales, cité par Assabah, il s'agit là d'une réponse ferme et sans équivoque du Congrès américain aux ennemis du Maroc.Selon le chercheur, qui préside aussi un centre de recherche dédié à la gestion des crises, les Etats-Unis ont préféré privilégier leurs relations stratégiques avec le Maroc plutôt que de s'égarer en suivant les desiderata de lobbies engagés par les services de renseignement algériens.