Une énième manœuvre orchestrée par Alger vient d’être déjouée. Sauf que, cette fois, c’est à New-York, au siège des Nations Unies, et à la veille de la présentation du rapport de l’émissaire onusien pour le Sahara, Christopher Ross, ce jeudi 9 avril, que cette manœuvre a été détricotée. «Les ennemis de l’intégrité territoriale ont essuyé une cinglante gifle au siège des Nations Unies, à New-York, après que le porte-parole du SG de l’ONU, Ban Ki-Moon, a déclaré, lors d’un point de presse, organisé hier mercredi, ne pas avoir connaissance d’un rapport préparé par l’Union africaine au sujet du dossier du Sahara», révèle Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce jeudi 9 avril. Et pourtant, voilà bien une année qu’Alger claironne, par la voix de cette Union africaine, noyautée par les agents du fameux Département du renseignement et de la sécurité (DRS), que l'entité présumée panafricaine a mandaté un "émissaire" pour le Sahara, l’ex-président du Mozambique Joachim Chissano, ignoré par le Maroc pour la simple raison que ce dernier, autant que l’entité dont il se revendique, pèchent par un parti-pris flagrant en faveur de la thèse séparatiste.
D’où le pied de nez infligé par le porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujarric, qui, confronté, hier mercredi, à une question sur «l’avenir» de ce rapport, a répondu n’en avoir aucune connaissance, ce qui dénote un rejet pur et simple de cette grosse supercherie algéro-séparatiste. Le journaliste, ou plutôt le journaleux, à l’origine de cette question, vraisemblablement payé à la ligne par les pétrodollars algériens, avait beau insister auprès du porte-parole de l’ONU, dans la tentative d’arracher une déclaration au sujet dudit rapport, il a simplement été débouté. Autant que ses maîtres, à Alger, Tindouf, Johannesburg, en Afrique du Sud, et ainsi de suite.
«C’est le Conseil de sécurité qui est mandaté pour statuer sur la question du Sahara», a tranché le porte-parole du SG de l’ONU, cité par Akhbar Al Yaoum. Il en ressort qu’aucune entité au monde, à plus forte raison une UA en panne sèche de crédibilité, ne peut influer sur le cours des discussions entreprises par le Conseil de sécurité sur le dossier saharien. Cette mise au point onusienne apporte, à qui veut bien voir, la preuve de l’échec flagrant des parties ennemies et, par ricochet, la justesse de la bataille que mène le royaume, avec confiance et sérénité, pour affirmer ses droits historiques et inaliénables sur ses provinces sahariennes.