L'Uruguay a convoqué une réunion du Conseil de sécurité pour le 22 février en vue d'un nouvel examen du dossier saharien.
Aucune mention n'en a toutefois été faite par l'ambassadeur représentant permanent de l'Ukraine, qui assure la présidence de cette structure de décision de l'ONU durant le mois de février.
Il s'avère que cette réunion a été provoquée sur instigation d'Alger et du Polisario, dont l'Uruguay est l'un des rares soutiens dont ils peuvent se prévaloir encore en Amérique latine, mettant à profit la présence de ce pays en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité dans une tentative visant à masquer leur échec sur la scène européenne et africaine, après les garanties offertes par l'UE au Maroc pour sécuriser l'Accord agricole et le retour du royaume à l'Union africaine acté le 30 janvier dernier.
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Cette énième tentative viserait également à mettre la pression sur le nouveau Secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutterrez, très au fait des manigances de la partie hostile pour la simple raison qu'il a officié longtemps à la tête du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), sans oublier qu'il a été l'initiateur des visites de familles séquestrées en provenance de Tindouf vers les provinces sahariennes marocaines.
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La convocation de cette visite intervient alors que l'isolement des parties hostiles au Maroc sur la scène internationale s'accentue considérablement, après que le royaume leur ait tiré le tapis sous les pieds, en Europe et en Afrique, comme partout ailleurs.
Ce nouveau recours de la partie adverse au Conseil de sécurité risque de se retourner contre elle, tant et si bien qu'Alger, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, refuse toujours d'appliquer la résolution 2285 adoptée fin avril 2016 lui demandant clairement d'autoriser un recensement des populations de Tindouf.
La reprise du processus de règlement passe nécessairement par là.